Il y a quatre mois, Com’ des Enfants a fait un pari audacieux vers une nouvelle organisation du travail : la semaine de 4 jours, dite S4J. Mais si Rome ne s’est pas faite en un jour, notre passage à la S4J ne s’est pas fait en 4 jours non plus. Retour sur nos réactions à l’annonce de cette expérimentation.
La S4J : une idée arrivée comme un cadeau, juste avant Noël
Nous nous souvenons encore de ce jour de décembre 2024 où, en plein team building, la fondatrice de Com’ des Enfants nous a parlé de son envie d’expérimenter la semaine de 4 jours. Derrière sa proposition, une conviction forte : l’innovation ne se joue pas que dans la façon dont nous imaginons et construisons des stratégies ou campagnes pour nos clients, mais aussi dans la manière dont nous organisons nos journées de travail et reprenons le pouvoir sur le temps !
Entre enthousiasme et étonnement, les réactions furent variées parmi l’équipe. La plupart se sont dit : « Super idée, j’ai hâte de découvrir et de tester ! » car cela leur paraissait être une réponse logique aux valeurs humaines de l’agence (bien-être et équilibre), permettrait un rééquilibrage pro/perso pour vraiment souffler le week-end et revenir plus en forme le lundi.
Quelques exceptions ont tout de même immédiatement pensé : « Comment allons-nous faire pour tout rentrer dans 4 jours ? AU SECOURS ! ». À ce moment-là, nous pensions que tester la S4J, c’était simplement décider de travailler moins pour avoir une journée libre…
Nos premières interrogations sur la semaine de 4 jours
Au cours des semaines qui suivirent, plusieurs craintes concrètes revenaient dans les échanges entre nous :
- Nos projets et engagements allaient-ils souffrir d’un jour de travail en moins ?
- Devrions-nous travailler plus intensément, au risque de finir totalement épuisés ?
- Est-ce que nos clients comprendraient notre nouveau fonctionnement ?
- Arriverions-nous à rendre cette S4J réelle sans travailler souvent sur nos temps off ?
- Des journées plus longues allaient-elles empiéter sur notre vie perso en semaine ?
- Et surtout : serions-nous capables, chacun dans nos métiers – stratèges, créatifs, chefs de projet, créateurs de contenus – ainsi que dans notre fonctionnement global d’agence, d’adapter nos process de travail ?
En résumé, derrière l’effet de nouveauté et l’excitation ressenties lors de l’annonce, une vraie question planait maintenant : allions-nous réussir à travailler mieux pour nous sentir mieux, sans que nos clients se sentent moins bien ?
Nos doutes étaient légitimes mais ont servi de garde-fou dans l’écriture d’une charte S4J solide, réfléchie et réaliste, à laquelle, en tant que salariés, deux d’entre nous ont collaboré aux côtés de notre fondatrice. C’est sur cette base que notre équipe a accepté de tester ce mode de travail innovant… et de se former pour apprendre à travailler différemment !
Un format de S4J en forme de cadeau
Alors qu’il en existe des dizaines, notre fondatrice a opté pour un format nous faisant travailler au bureau du lundi au jeudi, sur des journées de 8h. Grâce à une flexibilité horaire inédite, chacun de nous est libre de considérer ses contraintes, préférences et habitudes personnelles : moments de concentration clés, gestion des enfants, trajet et trafic routier jusqu’au bureau…
Mais le “vrai cadeau”, ce sont les 3 heures de travail offertes chaque semaine. En effet, notre format de S4J en 4 x 8 heures correspond à 32 heures de travail effectif pour les salariés sous contrat de 35h, rémunérés comme tels. Ces 3 heures, nous les avons perçues comme un gage de confiance envers notre capacité à mieux travailler et avons conscience que cela induit notre flexibilité. Face à un enjeu ou une urgence de taille, chez Com’ des Enfants, chacun sait rester disponible pour ses clients, ses collègues et ses projets.